La "disparition" de Georges Perec

 

 

La lecture est aussi une expérience de la déception.

 

Après avoir écrit, dans son dernier livre, « 53 jours » : « La vérité est dans ces pages. Elle doit y être »[1] (il s’agissait des pages de La Crypte, à partir desquelles le narrateur-lecteur tente d’élucider la disparition de leur auteur), Georges Perec se ravise trente pages plus loin, et son narrateur-lecteur nous avertit : « Toute la matinée, j’ai été taraudé par une intuition inexplicable : la vérité que je cherche n’est pas dans le livre, mais entre les livres »[2].

 

Comme celle de La Crypte, la lecture de « 53 jours » nous conduit à un raccourci amer, une contrariété désolante : d’abord, oui, « la vérité est dans ces pages », puis non, la vérité n’y est pas ; la vérité « n’est pas dans le livre, mais entreles livres », elle s’échappe.

 

 

 

J’ai vécu moi-même cette expérience, éprouvé l’éclatement de la vérité, non au grand jour, mais dans des ombres croisées, au carrefour de plusieurs livres, il y a déjà longtemps. Cette expérience n’est pas sans lien avec ce que poursuit, obstinément, « 53 jours », tout en l’occultant, c’est pourquoi je me permets d’y revenir ici, en préambule.

 

 

Il y a vingt ans de cela, et même un peu plus (les faits remontent à l’été 2000), j’ai fait cette découverte fortuite, comme par surprise. Les vacances venaient d’arriver, et je lisais avec une certaine impatience Sainte Catherine et Le Consul d’Islande les derniers livres respectifs de deux auteurs que je suivais fidèlement, Harry Mathews [3] et Emmanuel Hocquard [4].

 

Je lisais rapidement, pris dans une assez troublante précipitation. Ce sont deux livres brefs, de soixante-quatre pages exactement, l’un et l’autre, et je lus l’un, puis l’autre dans la foulée. La contiguïté des lectures me rendit service, car tout à coup, lisant le second, une phrase du premier me revint en mémoire, la même phrase ou presque :

 

« Il racontait des histoires de mer » (Sainte-Catherine, p. 13)

 

et j’allais vérifier :

 

« Il lui raconte sa vie au bord d’une autre mer » (Le Consul d’Islande, p. 21)

 

 C’était amusant. Or, trois pages plus loin, une autre phrase du Consul :

 

« Ils le regardèrent partir. Ils n’étaient pas du même bord que lui. » (p. 16)

 

rétablit la connexion, et me ramenait à Sainte Catherine :

 

« Il parle comme si évidemment ils étaient du même bord » (p. 21)

 

Je me pris au jeu, j’étais disponible tout le jour, et quelques heures plus tard j’avais un tableau, de deux colonnes et treize lignes, où je regardais treize phrases sauter d’un livre à l’autre.

 

Emmanuel Hocquard

Le Consul d’Islande

Harry Mathews

Sainte Catherine

« Il racontait des histoires de mer. » (p. 13)

« Il lui raconte sa vie au bord d’une autre mer » (p. 21)

« Ils le regardèrent partir. Ils n’étaient pas du même bord que lui. » (p. 16)

« Il parle comme si évidemment ils étaient du même bord. » (p. 21)

« Pyr Geistenooc était une machine. Un nom de code. » (p. 15)

« Le monde autour d’elle suit bien un code. » (p. 30)

« Il regarde la pointe de ses souliers. » (p. 12)

« Elle passe des journées à fixer des chaussures. » (p. 42)

« Voilà. Je lis une lettre. Je la relis. » (p. 20)

« Elle retrouve sa joie en relisant la lettre. » (p. 54)

« Solitudes grises de la mer. » (p. 14)

« Ne pas voir cette mer à travers une lumière grise que la pluie dilue. » (p. 11)

« Il se leva, entrouvrit le volet du balcon et vit le paquebot (…). Il referma le volet. » (p. 22)

« Les volets fermés pour ne pas voir cette mer. » (p. 11)

« Il lisait en moi-même, sans que je remue les lèvres : je veux. » (p. 51)

« Elle veut se voir elle-même en lui. » (p. 18)

« Et 1 2 3 4 5 sapins à côté. » (p. 54)

« Compter les dix neuf huit jours. » (p. 49)

« La disparition du sujet. La disparition des mers. » (p. 57)

« La pluie et le soleil sur la mer – tout l’été disparaîtra. » (p. 57)

« J’ai été soldat, moi aussi, une guerre avant la vôtre. » (p. 55)

« Des souvenirs d’alerte dans une lointaine soirée de guerre. » (p. 8)

« Encore un verre ? » (p. 19)

« (…) une invitation à prendre un drink. » (p. 14)

« Je tourne et retourne la carte postale entre mes mains. » (p. 53)

« La lettre express se froisse entre ses mains. » (p. 59)

 

 

Les phrases sont assez banales, mais le nombre de rapprochements, compte tenu de la brièveté des ouvrages, m’incitait à penser que la complicité était trop grande pour être due au hasard. Les livres me semblaient complices : mais complices de quoi ?

 

Je dois préciser que Sainte Catherine et Le Consul d’Islande ont paru simultanément, au mois de mai 2000, qu’ils sont strictement contemporains, et qu’on ne saurait donc accuser l’un ou l’autre de citation masquée.

 

Il est par contre relativement facile de poursuivre le jeu des coïncidences : ces textes en prose résultent, l’un et l’autre, d’un texte poétique préalable (Sainte Catherine [5], et Allée de poivriers en Californie [6]), le titre de Hocquard nous aiguillant alors vers une piste américaine (Mathews est américain d’origine, Hocquard animait avec Juliette Valéry une collection « Un Bureau sur l’Atlantique [7] »), mais qu’en faire ?

 

Il n’y avait, me semblait-il, que deux voies possibles. La première est celle d’une extension horizontale : il s’agissait alors de fouiller les autres livres parus simultanément aux Éditions P.O.L, les autres parutions du mois de mai 2000 :

 

- Renaud Camus, Éloge du paraître

- Michelle Grangaud, Souvenirs de ma vie collective

- Santiago Amigorena, Une jeunesse aphone

- Renaud Camus, Nightsound

- Jean Frémon, La Vraie Nature des ombres

- et Yannick Liron, Nous vous rappelons notre disparition

 

Aiguillé par le titre de Yannick Liron (Nous vous rappelons notre disparition), on peut vérifier que tous les livres s’accordent, se rejoignent sur la question de la disparition.

  

Emmanuel Hocquard

Le Consul d’Islande

« La disparition du sujet. La disparition des mers. » (p. 57)

Harry Mathews

Sainte Catherine

« La pluie et le soleil sur la mer – tout l’été disparaîtra. » (p. 57)

Jean Frémon,

La Vraie Nature des ombres

« Maintenant, elles ont toutes disparu.» (p. 123)

Renaud Camus,

Nightsound

« La présentation implique la disparition de l’image. » (p. 64)

Michelle Grangaud,

Souvenirs de ma vie collective

« Cygne mallarméen disparaissant dans un désert mental » (p. 161)

Santiago Amigorena,

Une jeunesse aphone

« (…) les centaures apparaîtront » (p. 178)

Renaud Camus,

Éloge du paraître

« Et l’on se sait plus comment se dit disparaître. » (p. 41)

Yannick Liron,

Nous vous rappelons notre disparition

« l’enfant s’éloignait, (…), avait été englouti, avait disparu. » (p. 11-12)

 

Le secret s’écrit bien, en effet, au confluent de deux livres – entre paraître et disparaître (Renaud Camus, Yannick Liron).

 

On pourrait creuser davantage cette extension horizontale, mais le temps est court, il est urgent de suivre l’autre voie, verticale, et de se demander : de quoi répondent les treize phrases en commun, entre deux livres au moins, et vers où, vers quoi, vers qui remontent-elles ?

 

Conduire une filature sur ce terrain n’est guère commode, les phrases ont eu beau jeu de me distancer, et je me suis bien souvent perdu dans les livres, comme en pleine mer...

 

Jusqu’au jour où...

 

Jusqu’au jour où j’ai découvert que plusieurs de ces treize phrases, trois d’entre elles exactement, convergent vers un même ouvrage, paru en 1978 : La Vie mode d’emploi. Trois phrases, en effet, répondent aux dernières phrases des chapitres III, VII et XCVII.

 

Emmanuel Hocquard

Le Consul d’Islande

Harry Mathews

Sainte Catherine

Georges Perec

La Vie mode d’emploi

« Il se leva, entrouvrit le volet du balcon et vit le paquebot (…). Il referma le volet. » (p. 22)

« Les volets fermés pour ne pas voir cette mer. » (p. 11)

« Les volets sont toujours fermés. » (p. 31)

 

Dernière phrase du chapitre III

« Voilà. Je lis une lettre. Je la relis. » (p. 20)

 

« Elle retrouve sa joie en relisant la lettre. » (p. 54)

« Le troisième lit une lettre. »

 (p. 46)

Dernière phrase du chapitre VII

« La disparition du sujet. La disparition des mers. » (p. 57)

 

« La pluie et le soleil sur la mer – tout l’été disparaîtra. » (p. 57)

« À côté, une porte à demi ouverte, par laquelle on devine qu’Eurydice, il y a un instant, vient de disparaître à jamais. »

(p. 586)

Dernière phrase du chapitre XCVII

 

(Que ces phrases ultimes, porteuses de derniers mots, s’accrochent à des numéros de chapitres qui sont des nombres premiers semblent trahir une logique rigoureuse, bien qu’elle nous échappe.)

 

La question change ici de nature. On pressent que la responsabilité de l’éditeur, Paul Otchakovsky-Laurens, est engagée. On se demande quel secret les publications à l’enseigne des Éditions P.O.L peuvent partager avec La Vie mode d’emploi [8] parue dans la collection antérieure Hachette / P.OL, mais la réponse ici est aveuglante : les ouvrages P.O.L doivent à La Vie mode d’emploi leur logo, qui y est exposé au chapitre XCIV, Escaliers, 12, à la page 566 :

 

                    

 

C’est encore une histoire de coïncidences, mais le chapitre XCIV, Escaliers 12 se situe au 4e étage, il évoque les pions trouvés sur le palier du 3e, il les déplace un peu, à peine, le logo se replace entre le troisième et le quatrième étages, on se souvient alors du début du livre (« Oui, ça commencera ici : entre le troisième et le quatrième étage, 11 rue Simon-Crubellier. Une femme d’une quarantaine d’années est en train de monter l’escalier ; » etc., p.20), le logo vient se placer au centre exact de La Vie mode d’emploi. Je ne détaille pas davantage, mais le logo nous ramène à la fois entre les livres, et au centre du livre.

 

                 

(Le logo au centre de La vie mode d’emploi [9])

 

 

Qu’à partir du 11 Simon-Crubellier, toute la maison P.O.L soit mouillée n’est pas une mince affaire, mais voici que cinq ans après la parution de Sainte Catherine, une autre révélation est venue prolonger le jeu des inclusions et au final, agrandir le cercle. En 2005, Harry Mathews lâcha son livre suivant, intitulé Ma vie dans la CIA [10].

 

L’écriture se fonde ici sur une dénégation : bien sûr, Harry Mathews s’attache à démontrer qu’il n’est pas de la CIA, alors que l’hypothèse inverse vient à nous comme une explication. Si Mathews en est, alors Hocquard aussi, ils communiquent par livres interposés, où ils stockent des informations cryptées. À la suite d’Hocquard, de Mathews, et de Perec, les Éditions P.O.L abritent un nid d’espions.L’explication se dissimule dans une figure, qui se retourne par un simple jeu de mots, une affaire d’apostrophe : le logo, qui découvre l’assemblage des pions, couvre une histoire d’espions.

 

Le roman de Mathews est un roman crypté, et même chiffré : « Ma vie dans la CIA raconte la vie en France du prétendu espion Mathews, en 1973, année particulièrement agitée », dit la quatrième de couverture. Roman centré sur l’année 73, c’est même un roman en 73 chapitres. La page 73 y est donc particulièrement sensible, or il y est question de la réunion mensuelle de l’Oulipo qui se tenait ce jour-là, et où il fut question, notamment, de palindromes. Ce jour-là était, très exactement, le 7 mars 73, c’est-à-dire le 7.3.73, mais le 73 qui se redouble se retourne aussi, comme un palindrome, dévoilant un personnage particulièrement visé : Georges Perec. Le 7 mars était son anniversaire, ce 7 mars 73, il avait exactement… 37 ans.

 

Les livres nous invitent à jouer, tout de go. La filature des agents mène au filon Perec, où l’on progresse à reculons, d’une vie à l’autre. Du 15 août 75 (où s’achève La Vie mode d’emploi) on remonte à 1973 (Ma vie dans la CIA) pour arriver quatre ans plus tôt (en 1969) et à deux livres contemporains, encore, mais de Perec cette fois. 1969, l’année du Petit traité invitant à la découverte de l’art subtil du go (de Lusson, Perec et Roubaud), et de La Disparition. L’on va s’arrêter ici à deux documents qui passent dans l’un et l’autre ouvrage, et qui sont transmis de la même main.

 

Le Petit traité fait mention d’un compte rendu du SDECE, Service de documentation extérieure et de contre-espionnage, qui précise que la « vulgarisation de la pratique du « go » sur le territoire français [est susceptible] de nuire à la défense nationale et à la sécurité de l’État », or ce compte rendu a été confié par Alain Guérin [11].

 

On retrouve ce même Alain Guérin à la page 77 de La Disparition [12], pour un autre compte-rendu. Il s’agit cette fois d’un Rapport du Consul Alain G. au Royal Georges P,

 

et cette page nous délivre, a minima, trois informations :

 

1) si Hocquard avait emboîté le titre de « Consul » dans le titre de son livre, Le Consul d’Islande, Perec nous dit qu’Alain Guérin est le Consul ;

 

2) LA lettre de La Disparition n’est pas la lettre e, mais la lettre é ; (tout s’éclaire : la lettre elle-même est accompagnée du signe de reconnaissance, le « fin sillon blafard » d’un accent)

 

3) la CIA est sur l’affaire.

 

On devrait s’arrêter un peu sur le personnage d’Alain Guérin, se souvenir qu’il est l’auteur de Gens de la CIA [13]qui nous apprend que l’Agence est l’institution d’état qui recrute le plus parmi les écrivains.

 

Claude Burgelin, écrivain, spécialiste de l’œuvre de Perec, a évoqué l’implication d’Alain Guérin dans la ré-apparition du premier roman de Perec, Le Condottière, c’était à la Bibliothèque Municipale de Lyon, le 12 juin 2012 [14].

 

Au terme de cette digression-filature, il est temps de revenir à « 53 jours », pour, plutôt que de conclure, faire part de nos craintes.

 

« 53 jours » est le livre d’une mise en abyme, avec un Serval, des cerveaux. On apprend que « Serval faisant sa contre-enquête acquiert la preuve de la culpabilité du consul (…) [et qu’]il crypte cette vérité éminemment compromettante dans un roman policier inachevé qu’il fait lire au consul lui-même ».

 

Inachevé, comme « 53 jours ». Page 69, il est dit de La Crypte « Le manuscrit s’arrête là », et page 149, s’agissant alors du texte même de « 53 jours » : « Le texte dactylographié s’interrompt ici ».

 

« 53 jours » est le roman des disparitions, précisant d’une, et de plusieurs, les circonstances, Perec crypte les conditions d’une autre : la sienne. Il se savait menacé, se dirigeait cependant vers un rendez-vous crucial dont il nous dit le jour.

 

Le manuscrit de « 53 jours » s’arrête après la page 147, c’est-à-dire après les deux dernières disparitions qu’il nous faut mettre en perspective. La première, page 140, est la disparition de la statue de Dioclétien, seule statue monumentale des Empereurs demeurée intacte, envoyée au Musée du Louvre, mais : « Malheureusement, lorsque les conservateurs du Louvre ouvrirent la caisse, le 3 mars 1980, ce fut pour s’apercevoir qu’elle contenait seulement un lot de poteries vernissées destiné à la Burchell Foundation. »

 

La seconde, page 143, intervient quatre jours plus tard. C’est la disparition de l’un des personnages, Mirouet :

 

« (…) les accusations portées contre lui étaient trop lourdes et le 7 mars 1980, il fut rappelé à Paris.

En fait il ne se présenta pas devant la commission chargée d’examiner son cas. »

 

On perd sa trace.

 

 Au point où nous en sommes, il est difficile de ne pas faire le lien. Perec achève son texte dactylographié au rapprochement de deux dates : le 7 mars 1980, qui marque le 44e anniversaire de sa naissance, et, quatre jours plus tôt, le 3 mars 1980, qui inscrit, par anticipation, la date de sa mort. Perec écrit la date en toute connaissance (et nous renvoie vers le Consul, mais aussi Mathias Henrijk, l’auteur de Od Radek (Le Naufrage) – c’est-à-dire, en fait Harry Mathews[15]) en rapprochant le rendez-vous et le danger.

 

Je n’en dirai pas plus.

 

 

Jean-Luc Bayard.

 

               

Pour citer cet article :

Jean-Luc Bayard, "La ''disparition'' de Georges Perec", Intercripol - Revue de critique policière, "Grands dossiers : contres-enquêtes sur Georges Perec", N°002, Déc. 2020. URL : http://intercripol.org/fr/thematiques/critique-policiere/dossier-53-jours-de-perec/la-disparition-de-georges-perec.html. Consulté le 2 Mars 2021. 

 

Illustrations :

Vues du hall des chalets de Bizillon, dits "maisons sans escaliers", réalisées par l'architecte Auguste Bossu (1933-1940), 54-56 Bd Daguerre, Saint Etienne.  

Notes :

[1] Georges Perec, « 53 jours », P.O.L éditeur, 1989, p. 77.

[2] Ibid., p. 107

[3] Harry Mathews, Sainte Catherine, P.O.L éditeur, 2000.

[4] Emmanuel Hocquard, Le Consul d’Islande, P.O.L éditeur, 2000.

[5] Harry Mathews, Sainte Catherine, La Bibliothèque Oulipienne, numéro 111, Octobre 1999 (qui se révèle « Sainte Quatrine ».)

[6] Paru notamment dans L’in-plano, revue de Claude Royet-Journoud (dans les n° 1, 5, 9, 10, 13, 27, 58, 67, 74) et dans Zuk (éditions Spectres Familiers), numéros 8 et 12.

[7] Collection « Format Américain » / Un bureau sur l’Atlantique, Bordeaux.

[8] Georges Perec, La Vie mode d’emploi, Hachette/POL, 1978. (L’ouvrage est « achevé d’imprimer le 10 octobre 1978 », le jour du trente-quatrième anniversaire de Paul Otchakovsky-Laurens.)

[9] Pour précisions et compléments, notamment sur le document ci-dessus, voir Jean-Luc Bayard, P.O.L nid d’espions, P.O.L éditeur, 2015, p. 61.

[10] Harry Mathews, Ma vie dans la CIA, Une chronique de l’année 1973, P.O.L éditeur, 2005. (Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par l’auteur.)

[11] Voir Pierre Lusson, Georges Perec et Jacques Roubaud, Petit traité invitant à la découverte de l’art subtil du go, Christian Bourgois éditeur, 1969, p. 28-29.

[12]Voir dans Georges Perec, La Disparition, Éditions Denoël, 1969 (ouvrage repris dans la collection L’imaginaire/Gallimard), le « Rapport du Consul Alain Gu. rin au Royal G – P.R.C. », p.77 et 78 (« La raison d’un aussi clair fiasco ? L’HCI d’Arlington dit la savoir : infiltrations CIA ? »)

[13] Alain Guérin avec la collaboration de Jacques Varin, Les Gens de la CIA, Éditions sociales.

[14] Rencontre autour de « Georges Perec (1936-1982) », avec la participation de Claude Burgelin, Maurice Olender, Maxime Decout, le 12 juin 2012. Conférence accessible en ligne, voir en particulier les minutes 44 à 46.

      https://www.bm-lyon.fr/spip.php?page=video&id_video=638

[15] Harry Mathews, Le Naufrage du stade Odradek (The Sinking of the Odradek Stadium, 1971), roman traduit de l’américain par Georges Perec avec la collaboration de l’auteur, P.O.L éditeur, 1989.

Par Jean-Luc Bayard

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